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Le blog de xl44

voyages - tourismes

Le lac de Grand-Lieu, en Loire-Atlantique, un site trop méconnu

22 Avril 2014 , Rédigé par xl44 Publié dans #Voyages - Tourismes

A 15 km au sud de Nantes, le lac de Grand-Lieu est l'une des plus grandes étendues d'eau de France. Il reste pourtant fort méconnu du grand public.

C’est en Loire-Atlantique, au sud de Nantes, en plein cœur du pays de Retz, que l’on peut découvrir le plus grand lac de plaine français l’hiver en raison des pluies plus abondantes et l’une des plus belles zones humides d’Europe : le lac de Grand Lieu. Ce site exceptionnel est pourtant peu connu du public.

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Du pays nantais au pays de Retz

En effet, en raison de sa forme très plate et des barrières de végétation qui le ceinturent, Grand Lieu se dérobe sans cesse au regard du promeneur. La balade du « Tour du Lac » fait 72 km. Que ce soit à vélo, en voiture, à cheval ou - pour les plus courageux - à pied (il faut compter 3 jours de marche pour le découvrir intégralement), de nombreuses routes et chemins permettent d’accéder à des sites privilégiés pour observer les oiseaux et à des panoramas intéressants. Vous découvrirez également les communes de Bouaye, Saint-Aignan de Grandlieu, Pont-Saint-Martin, La Chevrolière, Saint-Philbert de Grand-Lieu, Sainte-Lumine et Saint-Mars de Coutais et leurs alentours.

Alimenté en eau par les rivières de l’Ognon, de la Boulogne et de son affluent, la Logne, le lac de Grand-Lieu représente un vase d’expansion. L’Acheneau évacue son trop-plein dans la Loire, dont la très faible dénivellation (40 cm pour 40 km de long) lui donne la particularité de pouvoir couler dans les deux sens.

Le cœur du lac est constitué de 800 hectares d’eau vive au-delà desquels s’étalent 1 500 hectares d’herbiers flottants, puis une ceinture de roselières et une forêt flottante, ou « levis », reposant sur la vase, parsemée de clairières aquatiques et sillonnée de douves. Lors de tempêtes, des parcelles de ces levis mesurant jusqu’à 1 hectare sont arrachées par le vent et forment des îlots dérivant sur le lac.

Cette zone, principalement présente sur la côte occidentale, couvre environ 2 000 hectares et se retrouve à la limite du lac en été. Enfin, sur 1 600 hectares apparaissent les prairies marécageuses inondables traversées par des canaux creusés au XVIIIe siècle pour le drainage, qui servent en période estivale au pâturage ou à la fauche du foin.

Une faune diversifiée

Sur le plan de la découverte ornithologique, le lac de Grand-Lieu constitue la 2e richesse nationale après la Camargue. Il est, d’un côté, réputé pour ses espèces protégées, et de l’autre pour ses grandes colonies d’oiseaux. Il constitue un patrimoine biologique d’importance mondiale et bénéficie donc de différentes mesures de protection.

En effet, c’est un lieu privilégié qui permet d’observer la grande aigrette et la spatule blanche, deux espèces très rares en France. Sont également présents le grand cormoran, l’aigrette garzette, le héron bihoreau… Il est aussi possible d’y rencontrer l’exotique ibis sacré. Le lac abrite l’une des plus grandes colonies de hérons cendrés d'Europe. On y retrouve toutes les espèces de cet oiseau existant sur le continent, et de nombreuses grèbes huppées. C’est l’une des plus importantes zones françaises d’hivernage pour les canards, une escale primordiale pour les fauvettes aquatiques lors de leur migration, un dortoir pour les étourneaux (le plus grand en France), le busard des roseaux, la mouette rieuse, les goélands cendrés et argentés.

Le lac de Grand-Lieu accueille parmi sa population la loutre, dont c’est l’un des derniers refuges en France. Quatorze espèces de poissons peuplent les eaux de cette grande étendue, mais il s’agit d’espèces relativement communes.

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Une flore abondante

Par son étonnante végétation, le lac de Grand-Lieu est une particularité en Europe et est parfois comparé à un lac tropical. L’abondance de la flore le rend en outre inaccessible et mystérieux pour le visiteur.

Sa zone d’herbiers flottants est une vaste étendue de nénuphars blancs et jaunes. Viennent ensuite les forêts de saules et d’aulnes mélangées à la flore très diversifiée des roselières, qui se composent de quelques dizaines d’espèces hydrophytes parmi lesquelles : le jonc fleuri, le roripe amphibie, le phragmite, la fougère des marais… et d’une dizaine d’arbrisseaux comme le piment royal.

Au niveau des prairies inondables, on recense plus de 80 espèces de plantes dont les agrostis, le carex filiforme, le circe anglais… Dans les zones les plus humides se trouve le cresson amphibie, l’hottonie des marais, la pesse d’eau, et quelques aulnes aux abords des douves.

Des lieux d’observations intéressants

L’observatoire du clocher de Saint-Lumine de Coutais offre, du haut de ses 158 marches, un magnifique panorama. Les jumelles et appareils photos sont fortement conseillés.

Sur le site de Pierre-Aiguë, à Saint-Aignan de Grand-Lieu, un observatoire mobile est installé tous les étés avec du matériel à disposition. Un sentier pédestre relie également ce site à la Maison de la réserve naturelle. Il est possible de voir une exposition permanente avec des diaporamas, films… Des sorties natures sont également organisées.

À Passay, la Maison des pêcheurs présente la vie des pêcheurs professionnels du site, avec les différentes techniques employées. Des aquariums et des vidéos peuvent être regardés. Le village dispose d’un observatoire d’où est visible la totalité du lac de Grand-Lieu.

À Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, de nombreux chemins de randonnées sont proposés. Prévoir de 1 h 30 à 4 h de balades.

À partir du village de La Compointerie, un circuit de 10 km est proposé. Ce sentier offre des beaux panoramas sur le lac et la forêt de Machecoul.

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Un jardin botanique extraordinaire à Deshaies, en Guadeloupe

7 Avril 2014 , Rédigé par xl44 Publié dans #Voyages - Tourismes

Sur la commune de Deshaies, le Jardin botanique est un parc floral et animaler ou l'on peut découvrir une grande variété de plantes, arbres, et fleurs.

Le Jardin botanique de Deshaies est situé sur une propriété de 7 hectares, à 40 km de Pointe-à-Pitre, sur Basse Terre, à la sortie du bourg, en direction de Pointe-Noire. Cette propriété a appartenu à l’humoriste Coluche. Celui-ci avait acheté la propriété en 1979, quand il avait pris un peu de recul par rapport au monde du show-biz.

Un travail de 10 ans

Aujourd’hui, sa maison a été totalement reconstruite. Elle est proposée à la location, mais vous ne pouvez pas la visiter. Du parc, vous apercevez le toit et une superbe vue sur la baie de Deshaies.

C’est à son précédent propriétaire, Guy Blandin, que l’on doit la grande variété de plantes rares présentes dans le parc botanique. Il était pépiniériste, amoureux des plantes. Lors de ses voyages, celui-ci ramenait des graines des quatre coins du monde. Malheureusement, une grande partie de ces plantes a disparu après le passage du cyclone Hugo, en septembre 1989.

Michel Gaillard, paysagiste pépiniériste, ami de Coluche, créateur de la profession de «paysagiste d’intérieur» en métropole et initiateur du syndicat du même nom, avait implanté en Guadeloupe une pépinière de production de palmiers pour alimenter son entreprise parisienne.

C’est le 19 juin 1985 que Coluche a demandé à Michel Gaillard de s’occuper et d’entretenir sa propriété en échange de l’utilisation des terres pour y créer sa pépinière. Malheureusement, un an plus tard Coluche décédait. De par sa connaissance de la propriété et pour conserver le souvenir de l’artiste, Michel Gaillard l'a rachetée le 1er octobre 1991. S’en est suivi l’idée d’y réaliser un jardin botanique.

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Des thèmes tout au long du parcours

Le jardin est ouvert depuis le 1er avril 2001. Les amoureux de la nature peuvent y découvrir un parc floral et animalier de grande qualité. Sur un parcours de 1,5 km, le Jardin botanique présente un éventail impressionnant de fleurs et de plantes tropicales de plus de 1 000 espèces, tels que des bougainvilliers, des hibiscus, des roses de porcelaine, mais également une grande richesse d’arbres comme le fromager, le baobab et le mapou, l'arbre à saucissons, l'arbre à pains, sans oublier le talipot, un palmier unique en Guadeloupe.

Un parc animalier...

  • L’étang aux nénuphars : situé à l’entrée du parc, cet étang artificiel mesure plus de 50 m de long et compte une magnifique collection de nénuphars, de papyrus et de plantes aquatiques, parmi lesquels évoluent des carpes koi.
  • La volière : passé le sas de sécurité, une trentaine de loriquets, petits perroquets d’Australie aux couleurs vives, accueillent les visiteurs et n’hésitent pas à venir se poser sur eux le temps d’une photo, attendant que vous leur offriez du nectar de distributeur installé dans le lieu. N'oubliez pas de voir non plus les flamants roses, le village des perroquets aras avec leurs maisons de couleurs vives qui évoluent au-dessus de votre tête puis l’enclos des cabris, en fin de parcours.

...mais aussi floral                   DSCN0395 

 

  • Les orchidées : dans un passage ombragé, des orchidées en fleurs grimpent et s’entremêlent sur les arbres. Différentes espèces offrent un spectacle gracieux et riche en couleurs. Les passionnés de ces fleurs connaissent leur fragilité et apprécieront la beauté des variétés présentées.
  • Les hibiscus et bougainvilliers : une allée colorée s’ouvre aux visiteurs, offrant une remarquable palette de couleurs. La collection des variétés présentées ne laissera personne indifférent.
  • L’arboretum. Dans un espace large et aéré dominant la mer des Caraïbes, une multitude d’arbres composent le paysage : palmiers royaux, bombax, baobab, jacaranda, arbre à pain, avocats, calliandra, araucaria et manguiers couchés depuis le passage du cyclone Hugo.
  • Le Banian : aux abords du restaurant panoramique, cet arbre est impressionnant par sa forme et par les centaines de racines aériennes formant son tronc.

Sans oublier, à quelques mètres de la maison du comédien, un énorme arbre qui était l’un des endroits préférés de Coluche. Pour la petite histoire, le comique avait l’habitude d’y grimper le soir pour apprécier le coucher de soleil, tout en y sirotant un ti-punch.

Un parcours dépaysant a ne pas rater si vous passez par la Guadeloupe.

http://www.nouvellesantilles.com/

http://www.guadeloupe-fr.com/

http://www.aujardin.info/fiches/jardin-botanique-deshaies.php

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Morne-à-l'Eau : un cimetière pas comme les autres en Guadeloupe

7 Avril 2014 , Rédigé par xl44 Publié dans #Voyages - Tourismes

DSCN0765.JPGDSCN0764.JPGÀ une quinzaine de kilomètres de Pointe-à-Pitre, sur Grande-Terre, se situe la commune de Morne-à-l'Eau, une petite ville réputée pour son cimetière.

À l’occasion de la fête de la Toussaint, si vous êtes en Guadeloupe, ne manquez pas de vous rendre au cimetière de Morne-à-l’Eau. Ici, pas de recueillement triste et silencieux. Le 1er novembre, c’est d’abord une fête et les abords du cimetière risquent d’en surprendre plus d’un !

Un peu d'histoire

Morne-à-l’Eau est connue, en Guadeloupe, pour sa fête du crabe (à Pâques) et comme la ville natale du footballeur Jocelyn Angloma. Mais c’est son cimetière qui lui assure une réputation internationale. «Il est connu jusqu’au Canada ou en Espagne», se félicite Guy Nouvier, le président de l’Association pour la protection et la promotion du patrimoine de Morne-à-l’Eau.

Ce généalogiste mornalien est passionné par ce site unique et en connaît les moindres recoins ; vous le croiserez peut-être dans les allées du cimetière qu’il vient étudier à ses moments perdus. Il se fait alors une joie de guider les touristes. En plein centre de cette commune animée du cœur de la Grande-Terre, les 1800 tombes s’étagent sur les flancs d’un splendide amphithéâtre naturel, parsemé d’une végétation au vert typiquement tropical.

Sous un soleil généreux, il inspire moins la mélancolie que ses homologues des pays tempérés. D’autant plus que le marbre ou le granit aux couleurs si sombres sont proscrits ; l’immense majorité des caveaux sont en effet construits en ciment et surtout en carrelage de faïence.

Question couleur, le blanc éclatant prédomine, avec quelques touches de fantaisies : certains défunts reposent sous des tombes d’un bleu ou d’un rose discret. «On reconnaît même sur certains carreaux des motifs déjà vus dans les salles de bain», s’amuse Guy Nouvier. Mais la grande originalité du cimetière tient aux motifs en damier noir et blanc qui ornent la majorité des sépultures, donnant à l’ensemble des airs de grand échiquier.

Pourquoi les tombes sont-elles ainsi décorées ?

À vrai dire, il n’y a pas de certitude sur l’origine du motif. Probablement a-t-il simplement plu… «On peut y voir l’opposition du yin et du yang, de la vie et de la mort, interprète le spécialiste, sinon encore, le blanc est symbole du deuil en Afrique, tandis que c’est le noir en Europe : on a l’alliance des deux».

Illumination nocturne

Les caveaux sont parfois très ouvragés. Certaines familles ont fait appel à des architectes pour construire leur dernière demeure. L’un des plus imposants est celui des Moutoussamy. Il s'agit d'un véritable «pavillon» sur deux niveaux, avec son petit escalier, sa terrasse et sa porte-fenêtre.

En fait, beaucoup de tombes ressemblent à de petites maisons ; «certaines ont des toits en pente comme les cases créoles», remarque Guy Nouvier.

Les plus sobres sont les plus anciennes, comme celle de la famille Dévarieux, des «blanc-pays», qui date de 1847. Cette date paraît assez récente, quand on sait que la colonisation de la Guadeloupe remonte au XVIIe siècle.

Mais l’histoire de Morne-à-l’Eau n’est pas beaucoup plus longue, puisque le bourg a été fondé en 1827. «À cette époque encore, beaucoup de morts étaient enterrés sur les plantations, et seuls les plus riches, les familles nobles, avaient les moyens de s’offrir une belle sépulture.»

Même dans les cimetières, on ne mélangeait pas les maîtres et les esclaves. Aujourd’hui, toutes les couches de la société sont représentées, de la famille de planteurs békés au modeste agriculteur, en passant par une fondatrice du Parti communiste guadeloupéen, des musiciens…

La Toussaint jour de fête

Comme chaque année, quinze jours environ avant la Toussaint commence un grand nettoyage. Les jeunes du village proposent leurs services, histoire de se faire un peu d’argent de poche. Les mauvaises herbes sont arrachées, on repeint les tombes afin qu’elles soient belles pour la fête des morts.

Celle-ci revêt une grande importance en Guadeloupe, où un deuil est partagé par tous, où la tradition des veillées mortuaires reste encore vivace. Le 1er novembre au soir, les familles se retrouvent pour se recueillir sur les tombes de leurs défunts dans une ambiance de fête. Vendeurs de bokits, de pistaches (les cacahuètes) et de sinoballs envahissent alors les abords du cimetière qui se pare d’un halo doré, reflet des centaines de bougies qui illuminent les tombes. Un cimetière à visiter… Pour information, le 2 novembre est également un jour férié aux Antilles

Quelques liens pour découvrir la Guadeloupe

http://www.guadeloupe-fr.com/

http://www.lesilesdeguadeloupe.com/

http://www.nouvellesantilles.com/

http://suite101.fr/article/morne-a-leau--un-cimetiere-pas-comme-les-autres-a17877

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Oléron : à la découverte de Saint-Trojan-les-Bains

5 Avril 2014 , Rédigé par xl44 Publié dans #Voyages - Tourismes

Deuxième plus grande île de France après la Corse, l'île d'Oléron connue pour ses huîtres, se situe dans le département de la Charente-Maritime.

De la Rochelle vous n’êtes qu’à 12 milles nautiques (environ 22 km) de l’île d’Oléron par la mer, bien visible par beau temps et à 88 km par la route. L’île d’Oléron fait partie de la région Poitou-Charentes. Elle se trouve au sud de l’île de Ré et de l’île d’Aix.

Très étendue, cette langue de terre est longue de près de trente-cinq kilomètres et large de quinze et son territoire se partage entre huit communes : Le Château-d’Oléron, Dolus-d’Oléron, Le Grand-Village-Plage, Saint-Trojan-les-Bains, La Brée-les-Bains, Saint-Denis-d’Oléron, Saint-Georges-d’Oléron, Saint-Pierre-d’Oléron, regroupées en deux cantons (le Château-d’Oléron et Saint-Pierre-d’Oléron).

Pour cette première escapade, nous allons nous arrêter à Saint-Trojan-les-Bains, première commune visible sur la gauche lorsque l’on traverse le pont pour quitter le continent.

Un peu d’histoire

Saint-Trojan-les-Bains est une station balnéaire et un port ostréicole qui accueille les estivants depuis plus d’un siècle. Dans son centre, on remarque des villas caractéristiques des stations balnéaires du début du XXe siècle. Le mimosa qui décore les jardins trojanais a été importé de la côte d’Azur à la fin du XIXe siècle, et de sa douceur de climat exceptionnelle pour sa position géographique. Eté comme hiver, le temps est moins pluvieux qu’en Bretagne, et moins chaud que sur la Côte d’azur. Il arrive même que les mimosas fleurissent en février.

Cette commune est située au sud de l’Île d’Oléron. Une grande partie de son territoire est recouvert par une forêt constituée notamment de pins maritimes. C’est au sud de la commune que se trouve le pertuis de Maumusson, qui sépare l’île de la presqu’île d’Arvert. Lorsque vous regardez l'autre coté de la rive vous avez l'impression que ce sont deux rives d'un fleuve. Vous n'avez vraiment pas l'impression d'être sur une île.

L’île d’Oléron est essentiellement plate, avec un point culminant à 34 mètres. Son littoral est bordé de plages, la plupart étant de sable fin.

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Dans les terres, vous retrouvez des forêts bicentenaires

Trois forêts permettent d’effectuer d’agréables promenades : au sud-ouest, la forêt de Saint-Trojan, au nord-ouest, la forêt de Domino et à l’est, la forêt des Saumonards. Ces forêts ont été plantées il y a deux siècles afin de protéger l’île de l’expansion des dunes de sable.

La forêt domaniale de Saint-Trojan est située dans la partie sud-ouest de l’île d’Oléron, s’étendant sur trois communes qui, du nord au sud, sont Dolus-d’Oléron, Le Grand-Village-Plage et Saint-Trojan-les-Bains.

Elle couvre une superficie totale de 1867 hectares, représentant le dixième de la surface totale de l’île d’Oléron qui est de 174,39 km². C’est de loin la plus grande forêt de l’île d’Oléron, dont les deux autres qui sont aussi des forêts domaniales, sont la forêt des Saumonards, au nord-est de l’île, avec 645 hectares et la forêt de Domino, au nord-ouest, avec 164 hectares. C’est également la plus vaste forêt de toutes les îles du littoral atlantique de la France. Elle s’étend dans sa plus grande longueur sur environ huit kilomètres, du village de la Rémigeasse jusqu’à la pointe de Gatseau et, sur sa plus grande largeur, sur trois kilomètres au niveau de la station balnéaire de Saint-Trojan-les-Bains, qui est située face à la vaste embouchure de la Seudre.

Les plages contournent la forêt

Elle est bordée à l’ouest par l’océan Atlantique, au bord duquel se trouvent de grandes plages de sable fin (Plage de Vert-Bois au nord, Plage de la Giraudière au centre, et La Grande Plage au sud). Ces plages font partie de la Côte Sauvage qui baigne tout le rivage occidental de l’île d’Oléron, ce dernier se termine au sud par une flèche littorale sableuse, la pointe de Gatseau.

La forêt de Saint-Trojan est délimitée à l’est par la zone du marais d’Ors, où se trouve le port des salines, reconstitution d’un port ostréicole et d’un marais salant oléronais. Cette pinède prolonge celle de la forêt de la Coubre, dans la presqu’île d’Arvert, que sépare l’étroit Pertuis de Maumusson.

Après le passage de l’ouragan Martin dans la nuit du 27 au 28 décembre 1999, La forêt domaniale de Saint-Trojan a connu des destructions particulièrement importantes, où environ 60 % des pins maritimes ont été déracinés, cassés ou étêtés. Le vent avait soufflé le plus fort en France avec une vitesse de 198 km/h. Les résineux ont payé un très lourd tribut à la tempête car ils offrent une trop grande prise aux vents violents, mais malgré cela, la nature à repris ses droits et les sentiers pour les longues balades sont bien dégagés.

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Un train touristique traverse la forêt d’est en ouest

La Grande-Plage est orientée à l’ouest, c’est une des plages les plus sauvages de l’île. La pointe de Maumusson marque son extrémité sud. Non desservie par la route, la Grande-Plage est accessible à pied depuis le parking de Gatseau ou par le p’tit train depuis Saint-Trojan.

La Grande-Plage permet de se promener sur trois kilomètres entre dunes et océan. On peut y pratiquer le char à voile, et Le naturisme est autorisé au sud de la plage. Toutefois hors période estivale vous pouvez observer de nombreuses espèces d’oiseaux qui viennent se reposer sur le sable ou pécher lorsque la marée descend.

Le p’tit train permet d’y accéder aux plages et des arrêts peuvent être marqués pour continuer le chemin à pied et découvrir le paysage qui change sans cesse. Il effectue un trajet de six kilomètres depuis Saint-Trojan et c’est l’unique moyen de transport desservant la plage de Maumusson. En service depuis 1963, le train de Saint-Trojan, http://www.le-ptit-train.com/, a toujours eu une vocation de train touristique.

À cause de l’érosion naturelle des dunes, le terminus de Maumusson dut être plusieurs fois reconstruit. Sans cela, le terminus serait actuellement immergé à plus d’un demi-kilomètre dans l’océan.

Le p’tit train est écologique. Il roule avec de l’huile de friture récupérée dans le cadre d’un projet avec l’association « Roule ta Frite ».

A n'importe quelle saiso,  sur l’île d’Oléron.. Les forêts sont agréables. Rien de tel qu’une petite ballade dans la forêt domaniale d’Oléron à l’automne pour vous requinquer et vous donner l’envie de la cueillette de champignons en été pour vous rafarichir à l'ombre avant d'aller piquer une petite tête dans l'océan, avant de profiter de la soirée pour se reposer.

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